Don Det Laos le 15 mars
Depuis le 29 février il manque des articles…je sais, je sais, mais les photos sont prêtes et les aventures ne manquent pas. Mais depuis Kratie nous n’avons plus assez de connexion pour poster des photos. Bien sûr, c’est la faute de la technique moderne!
C’est pour vous dire que nous allons bien, très bien même.
Après avoir passé dans le plus beau coin du Cambodge, le Mondulkiri, nous avons quitté les fraiches montagnes pour aller à Kratie, la ville la plus Krade du Cambodge. Là j’ai retrouvé le Mékong, mon fleuve préféré.
Nous sommes restées 6 semaines au Cambodge. Ce qu’il nous a donné envie de revenir, en saison des pluies. Nous avons rencontré des khmers adorables de partout. Je n’ai jamais vu autant de sourires gratuits. Encore plus étonnant en connaissant leur histoire.
Ils vivent souvent dans des maisons sur pilotis avec leurs bêtes dessous : vaches, poules, canards, cochons, chiens et chats et toujours un étant, un canal ou une rivière près de la maison, à la place d’une salle de bain.
Nous avons rencontré le Cambodge dans la saison sèche. Les rizières récoltées, les rivières basses, de la poussière rouge (la terre est très rouge!), une terre bien brulée par le soleil. Ce qui donne vraiment envie de voir ce pays sous la pluie, débordant de fertilité, avec des rizières vertes vives et des rivières qui coulent abondaments.
Bientôt vous allez voir les photos avec les éléphants, les cascades, les dauphins d’Irrawaddy….
Au revoir Cambodge !
Depuis deux jours nous sommes passés au Laos. En remontant le Mékong, juste après la frontière nous nous sommes installés sur Don Det, l’une des 4000 îles.
Les températures sont bien élevées. Si la nuit nous arrivons à dormir après une baisse de température jusqu’à 30°C vers 2 heures du matin c’est déjà bien. Non, non ce n’est pas si grave nous n’allons pas rentrer à cause de ça! C’est bien supportable.
Le matin il fait bon pour faire ou de l’école ou une sortie en vélo et le reste de la journée nous avons compris pourquoi les laotiens ont attaché des hamacs de partout, même dans les magasins, dans les stands de marché et dans les restos.
Aujourd’hui nous avons dépassé les limites.
Nous sommes parties en vélo à 8 heures du matin sur l’île Don Khone. En traversant l’île nous sommes passés à travers les champs de riz récoltés et desséchés, dont les buffles d’eau mangeaient les dernières brindilles. C’est un animal impressionnant ; un tas de muscles très paisible !
Nous sommes parties en vélo à 8 heures du matin sur l’île Don Khone. En traversant l’île nous sommes passés à travers les champs de riz récoltés et desséchés, dont les buffles d’eau mangeaient les dernières brindilles. C’est un animal impressionnant ; un tas de muscles très paisible !
Des forêts de Teck (un bois exotique), quelques maisons, des cris d’oiseaux étranges et au bout, après 4 km, un port français abandonné depuis 120 ans. Un petit plongeon dans le Mékong pour les enfants et des noix de coco bien juteuses pour tout le monde.
Après avoir fait un bon détour par manque de carte, nous arrivons à une cascade impressionnante du Mékong. Mais nous avons du mal à apprécié, tellement nous mourrons de soif et chaud. Même pas possible de se baigner. Les esprits laotiens ne sont pas d’accord !
A 13 heures et 36°C à l’ombre, après un « fried rice », une « noodles soupe » et 4 litres d’eau pour 7, nous rentrons. Bizard que mon pneu du vélo explose juste devant une « boutique de réparation de vélos», je refuse et je pousse mon vélo jusqu’au guesthouse. En arrivant, la douche tiède est la bienvenue mais la sieste sera un peu perturbée. Juste à côté ils fêtent un mariage, ça veut dire la musique qui fait exploser les oreilles de 8 heures du matin jusqu’à 22 heures!
Allez vite j’ai une bonne connexion avec le mac de ma sœur …
A très bientôt avec photos
Petra (écriture) et Clara (correction)
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